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Εφημερίδα «les temps du monde» (Ζυρίχη, Ελβετία)

 
     
 

 

 

Opiration lifting chez les Cariocas
Le corps est considiri comme une valeur suprime par les habitants de Rio. Mime par les plus pauvres.
David Haeberli

 
 
Les operations mammaires sont les plus pratiquies   Imagine-t-on Adolf Ogi avouer qu’il s’est fait raboter le nezi Pas vraiment. Au Brasil, c’est pourtant ce qui s’est passi, en moins spectaculaire peut-itre. Le prisident Cardoso n’a jamais cachi s’ktre fait retoucher les paupi8res avant son election de 1994. Plusieurs hommes politiques ont lßchi le mkme aveu. C’est qu’ici, «le corps est une valeur suprime», souligne Adriana Amaral, une etudiante en medecine. «Je ne dis jamais que je fais des etudes de chirurgie esthitique lorsque je suis au restaurant avec des amis,  reprend-elle: on finit toujours par me demander une petite opiration gracieuse.»

Rio est considirie comme la capitale mondiale de la chirurgie esthitique. La moitii des femmes de 50 ans y ont subi une opiration. La ville compte 600 midecins specialises (contre 100 dans toute la Suisse). Malgri cette offre plithorique, Cardoso a di vite faire son choix. Les chances sont grandes qu’il soit passi par la clinique d’Ivo Pitanguy pour affiner son regard. Impossible de se le faire confirmer, car celui que l’on surnomme «le pape de la chirurgie esthitique» tient secrite la liste de ses patients.
La clinique est situie dans le quartier de Botafogo. Deux immeubles: l’un d’architecture classique appuyi sur un bßtiment moderne. Peut-itre le midecin a-t-il ausculti personnellement le futur prisident dans cette chambre aux deux Dalii Dans l’autre maison, trois salles d’opiration et le trisor de guerre d’Ivo Pitanguy: toutes les opirations qu’il a rialisies en plus de 600 000 clichis, la plus grande banque de donnies au monde. Les prix aussi sont confidentiels. Une augmentation du volume mammaire, l’opiration la plus pratiquie, coite entre 8000 et 20 000 reals (15 000 et 36 000 francs) chez un praticien ordinaire. Quand le «pape» opire, la barriire est placie plus haut encore. Voili pour confirmer l’idie que la chirurgie esthitique est une midecine de riches. Il est pourtant i Rio un lieu qui contredit cette affirmation.

Les escaliers sont en bois. Dans les couloirs, les carrelages au mur ont des dicorations bleues que l’on jurerait extraites de hammams orientaux. Santa Casa, au centre de Rio, est l’un des plus vieux htpitaux d’Amirique du Sud. Au troisiime itage d’une annexe, des femmes composent une file d’attente agitie. Si l’une met trop de temps i remplir le papier qu’elle a reiu, sa suivante la dipasse. Toucher enfin i son rive, qui plus est i prix riduit, peut rendre nerveux. Ivo Pitanguy dirige le service de chirurgie esthitique de cet itablissement public depuis quarante ans avec le vœu de soigner les patients issus des classes difavorisies. Le service est autosuffisant. Les opirations purement esthitiques (la liste d’attente est de 4 i 5 ans), malgri leurs prix riduits par rapport aux cliniques, payent les interventions riparatrices pour lesquelles les patients n’ont i dibourser que le prix du matiriel. Ivo Pitanguy appelle cela le «systime i la Robin des Bois». Les autoritis ne versent aucune subvention et les docteurs travaillent binivolement. L’infirmerie 38 ne disemplit pas: 1300 opirations par an. L’un des plus grands services de ce genre au monde.

Ce lundi, dix opirations sont privues. Un syndrome de Reacher Collins (une malformation du crßne), un lifting, une hypertrophie mammaire, une microtie (malformation de l’oreille), etc. Dans la premiire des trois salles d’opiration, l’abdominoplastie a commenci. Un ventre est ouvert comme un capot de voiture. Deux assistants tiennent bien haut la couche de graisse que le chirurgien va enlever i cette patiente dont les grossesses multiples ont distendu la peau. La riduction mammaire a lieu dans la mime piice. L’espace i disposition du service est riduit: 14 lits, une salle des midecins, plus quelques mitres pour l’administration et la stirilisation.

Ce week-end a eu lieu le congris des anciens ilives d’Ivo Pitanguy, et plusieurs se prominent dans le bßtiment pour passer en revue quelques bons souvenirs. L’espace en est riduit d’autant. «Je suis resti ici cinq ans, dit Ioannis Lyras, chirurgien grec installi i Athines. Un apprentissage qui m’a fait gagner dix ans sur mes confrires grecs. Un chirurgien a besoin de «mettre les mains» pour apprendre son mitier.»

Les itudiants du docteur, tous chirurgiens, passent plus de la moitii de leurs trois ans de formation i Santa Casa. Dans leur derniire annie, ils commencent i opirer. Avant cela, ils ont pu assister i au moins 600 opirations. En sortant de Santa Casa, ils en auront rialisi une septantaine sous la surveillance d’un instructeur.
Dans la salle du lifting, Ioannis Lyras rencontre Mishal Brugger, le dernier des six Suisses sortis de l’acadimie Pitanguy dont les 40 ans ont iti cilibris en grande pompe ce week-end. Les deux hommes ne se connaissent pas, mais une fraterniti s’installe. Les 400 ilives formis par Pitanguy ont en effet l’impression de faire partie d’une grande famille. «Un peu comme les francs-maions», plaisante Mishal Brugger. Lui-mime pratique aujourd’hui i Zurich: «Quand je reviens ici et que je constate que tout fonctionne parfaitement dans des conditions pricaires, je me dis que nous sommes souvent dans l’excis en Suisse.» En trois ans i Rio, il n’a jamais connu le moindre problime sanitaire. Que ce soit ici ou en clinique, les raisons pour lesquelles les patients se prisentent sont similaires: «Ils souffrent de leur image, dit Mishal Brugger. Notre travail est de rialiser la reprisentation mentale qu’ils ont de leur corps.»

Nombre d’ilives le confient: c’est la chirurgie esthitique en clinique qui les fera vivre et non la riparatrice. Mais tous savent aussi souligner l’importance de travailler i Santa Casa. Les consultations i prix riduit se sont d’ailleurs ripandues i Rio. Plusieurs itablissements en proposent. Un ilan qui rend Adriana Amaral mifiante: «Travailler gratuitement peut se riviler un bon moyen de se faire connaitre pour un midecin. Un coup de marketing, quoi.» 

 

 
 
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